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Marc au Népal et en Inde

11 avril 2020

Bye, bye ...

Bonjour à toutes et tous,

Aujourd'hui sera le dernier jour de ce blog "Marceninde" qui aurait dû s'appeler "Marcaunepal" mais l'histoire en a décidé ainsi.
Je profite aussi de cette occasion pour créer un bog qui me servira lorsque je serais à Pérignat et afin de ne pas changer une "logique" qui marche ( ou qui devrait marcher!), le blog va naturellement s'appelait "Marcaperignat", comme cela à chaque retour je pourrais revenir dessus

Pas bête hein ???

Je quitte ce blog en éspérant vous avoir fait voyager et fait vivre un peu ma façon de vivre en voyage, ma façon d'approcher mes rencontres, ma façon de m'intégrer avec tous ces gens formidables qui m'acceuillent. Hier soir j'avais un appel de Kamal qui s'inquiétait de savoir comment j'allais

"Hey Marc, namaste, on s'inquiete de toi tous ici, j'ai lu qu'il y a plus de 10 000 morts chez toi en France, comment vas tu ?".

"Je vais bien mon ami, soyez rassurés. Namaste à tes parents, ta famille, vous me manquez ....".

"Okay Marc, je vais dormir tranquille alors, toute ma famille est heureuse ce soir, Namaste Marc....Be safe".

Donc dés aujourd'hui vous pouvez aller sur le nouveau blog, n'oubliez pas de vous y inscrire si le coeur vous en dit. Le confinement est là, mais d'autres projets sont là, de nouveaux sont apparus mais pour l'instant je confine comme vous tous.

http://marcaperignat.fr.nf

 

merci

 

 

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10 avril 2020

Mousson.

Bonjour à toutes et tous,

De mon voyage en Inde dont je rêvais depuis des années il me reste encore à rêver encore et encore. J'avais entre autre l'envie de voir et d'entendre les joueurs de cithare sitar (luth).

Je suis un accroc de la musique d' Anoushka Shankar, continue de me faire rêver Anoushka...

 

 

9 avril 2020

Parler pour ne rien dire !

Bonjour à toutes et tous,

Il est 5 H (5H) Paris s'éveille ...
Il est 5 H (8H45) Katmandou se veille ...
Il est 5 H ( 7H) Dakar sommeille ...

Et tout cela rythmé aux fuseaux qui tournent, qui tournent, qui tournent .... m'entête.

parler-pour-ne-rien-dire

8 avril 2020

Chaupadi au Népal ...

Bonjour à toutes et tous,

Aujourd’hui je vous parle de chaupadi, cette tradition népalaise qui consiste à exclure les femmes de leur foyer lorsqu’elles ont leurs règles. Soit environ quatre jours par mois. Où vont-elles ? Que font-elles ? Pourquoi et depuis quand les Népalaises doivent fuir leur maison pour la simple et naturelle raison qu’elles perdent du sang menstruel ?

 

Dans la mythologie hindoue, Indra, le dieu des cieux, a une vie un peu compliquée, que la religion qualifie d’héroïque, et pourtant… D’abord, il a tué Vritra, un démon. Mais ensuite, sous les conseils avisés d’un autre dieu, il tue un brahmane (il s’agit d’un mec d’une caste importante dans l’hindouisme) mais les sanctions ne se font pas attendre. Il est maudit. Pour se racheter, Indra se cache dans une fleur pendant une année pour marquer sa pénitence auprès du dieu Vishnu. Ce dernier, sensible à la volonté du dieu Indra lui conseille alors de partager sa malédiction au sein de la création divine, les victimes furent les arbres, l’eau, la terre et les femmes (comme par hasard).

 

« Bien qu’Indra ait été si puissant qu’il puisse neutraliser les réactions pécheuses pour avoir tué un brāhmaṇa, il accepte le fardeau de ces réactions avec les mains jointes. Il a souffert pendant un an, puis s’est purifié, il a distribué les réactions pour ce meurtre pécheur parmi la terre, l’eau, les arbres et les femmes. » 

 

En distribuant sa malédiction aux femmes, Indra a créé les menstruations. Et comme si perdre du sang n’était pas une sanction suffisante, il a décidé que les femmes seraient impures à ce moment-là et que quiconque les approcherait serait à son tour victime d’une malédiction plus ou moins horrible. Alors, depuis ce jour, dans le Nord et l’Ouest du Népal, les femmes ont été exclues de leurs foyers. Il s’agit d’une légende, évidemment, pour autant, en 2020 et après des siècles de pratique, le chaupadi existe toujours.

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Pour les filles, l’exclusion commence dès leurs premières règles et pas de la plus douce des manières. Lors du premier cycle menstruel, les plus jeunes sont bannies de la maison pendant treize jours. La fois d’après pendant sept jours, puis au moins quatre jours chaque mois suivant et ce jusqu’à la ménopause. Une femme est alors obligée de vivre pendant plus de 1700 jours dans sa vie dans une petite cabane en terre ou un abri à bétail pour ne pas déclencher la colère des dieux.

 

Selon les régions du Népal, les règles du chaupadi se sont assouplies et les femmes peuvent rester dans le foyer mais seulement dans une pièce, appelée baitkak, qui leur est réservée.

 

Le chaupadi n’est pas qu’un exil géographique, il est aussi social et alimentaire. Les femmes n’ont pas le droit d’approcher les enfants, les hommes, le bétail, les arbres fruitiers ou encore les livres. Elles ne peuvent pas participer à des cérémonies religieuses ou de quelconques fêtes. De plus, elles doivent s’en tenir à un régime alimentaire strict : pas de lait, pas de viande, ni de fruits ou légumes verts. En fait, elles peuvent consommer des aliments secs, des céréales et du riz, qu’elles n’ont pas le droit de cuisiner pour elles-mêmes.

 

L’abri plus ou moins rudimentaire qui accueille la femme pendant le chaupadi s’appelle le goth. Il doit se situer à une distance minimale de 20 mètres du foyer le plus proche, ce qui entraîne une marche forcée de plusieurs centaines de mètres pour certaines femmes. Évidement, il n’y a aucun confort et encore moins de garde-manger dans le goth qui peut être une cabane en boue, un simple abri construit en bouses de vaches ou au mieux une petite étable avec un toit et une porte. Pendant l’exil, les femmes doivent lutter contre différentes menaces : le froid, le chaud, la faim, la soif, les animaux sauvages et les hommes. Lorsqu’il fait très froid, les femmes ont le droit d’allumer un feu dans leur abri, mais cela peut s’avérer dangereux, les risques de brûlure et d’asphyxie sont réels et les décès sont nombreux. Pour les prédateurs sexuels, le chaupadi est une aubaine, les femmes sont seules, sans aucune défense, dans des endroits reculés.

 

Question hygiène, les puits et points d’eau classique sont à bannir pour les femmes en période de menstruation, elles doivent rejoindre des puits qui leurs sont réservés, on les appelle les chaupadi dhara. En général très éloignés, les femmes ne les utilisent que le dernier jour des règles afin de laver leurs vêtements tachés et de prendre un bain avant de rejoindre le foyer. Sans bain « purificateur », il leur est interdit de rentrer chez elles.

 

Selon les croyances, si les femmes ne respectent pas le chaupadi, les dieux peuvent se mettre en colère et sanctionner la famille entière en éliminant les troupeaux, les cultures, en asséchant les puits ou encore en ôtant la vie des proches. Si par accident, une femme qui a ses règles touche une personne, alors la victime doit se purifier avec de l’urine de vache.

 

La tradition s’applique aussi pour les femmes qui viennent d’accoucher, en effet, elles doivent s’isoler pendant onze jours avec leur nourrisson dès l’accouchement terminé. Les conséquences sont terribles pour ces femmes qui ne disposent d’aucun soin médical et d’aucune hygiène…

Si pendant leurs règles, les femmes doivent lutter contre le froid, le chaud, les animaux et les criminels, les femmes les plus vulnérables, comme celles venant d’accoucher, sont souvent victimes de leurs croyances et décèdent au sein même du goth. Par exemple, juste après l’accouchement, le corps d’une femme a besoin de plus ou moins de repos et parfois de soins particuliers. Elles n’ont rien pour éviter la fièvre puerpérale, rien non plus contre les hémorragies ou les prolapsus utérins qui sont des conséquences directes de l’accouchement. Il en est de même pour les nourrissons qui n’ont aucun autre soin que ceux que leurs mères leur prodiguent avec ce qu’elles ont à disposition : du lait maternel, quelques plantes, de l’eau lorsqu’elles ont la force d’aller en chercher.

Depuis le 09 août 2017, une loi vient renforcer une décision de la Cour suprême du Népal de 2005 qui rend illicite la pratique de chaupadi. En effet, les personnes reconnues coupables d’exclure les femmes du foyer en période menstruelle peuvent encourir une peine de trois mois de prison et une amende de 3000 roupies. Cette loi devrait être applicable dès le mois d’août 2018, mais dès aujourd’hui on peut se rendre compte de la difficulté de son application, du fait de l’idée bien ancrée que les menstruations représentent une souillure, les femmes pratiquent d’elles-mêmes le chaupadi sans autre pression que celle de la tradition. Il ne reste alors qu’une solution, la communication et la sensibilisation…

 

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Quelques jours avant mon départ du Népal, j'étais avec la famille Kamal et la maman, Laxmil, n'a plus eu accès à la cuisine, les 2 jeunes filles cuisinaient à sa place ou parfois le papa.
Par contre elle restait dans la maison, légèrement à distance.

Il y a 2 ans, la plus grande des filles Kusum a eu ses premières règles et elle est restée plusieurs jours, seule dans une cabane ou sa maman lui apportait à manger.

 

 

 

 

 

 

 

7 avril 2020

Artémisia, parlons en !!!

Bonjour à toutes et tous,

Je reviens encore et encore sur le sujet de l'artémisia et elle n'est pas si loin du Covid-19, mais en attendant elle est très efficace pour le paludisme, en préventif et en curatif.

Dans cette période difficile que nous vivons, n'oublions pas que :

Le paludisme tue 405 000 personnes par an.
il ya eu 228 millions de cas en 2015.
3 milliards de personnes vivent en zone impaludée !!!

 

 

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6 avril 2020

La chanteuse kurde Helin Bolek.

Bonjour à toutes et tous,

La chanteuse kurde Helin Bolek est morte hier pendant sa grève de la faim qu'elle avait entamé contre les persécutions politiques de l'Etat turc.
Militante et chanteuse de Grup Yorum, elle est décédée après avoir passé 288 jours en grève de la faim.

Ce groupe de musique ouvertement anti-impérialiste et internationaliste qui défendait les classes populaires avait été inscrit sur la liste des organisations terroristes par l'État turc.
Les membres du groupe ont subit des dizaines de procès, d'arrestations et persécutions politiques.

Ibrahim Gorcek, membre du groupe, est également en grève de la faim depuis 291 jours.
Les deux artistes exigeaient la fin des persécutions politiques contre Yorum, la libération des prisonniers politiques et l'arrêt des descentes policières contre le centre culturel kurde d'Istanbul.

Le groupe a laissé un message :
"La musique est immortelle. De ta demeure éternel, chante pour nous tes chansons dans toutes les langues, chère Hêlîn dont le nom signifie "nid" en kurde.
Nous sommes ps en deuil, nous sommes révoltées.
Les chants ne meurent jamais!".

 

 

5 avril 2020

Joahn Baez chante pour la France.

Bonjour à toutes et tous,

Joahn Baez chante pour la France en interprétant à  sa manière l' Auvergnat.

Brassens avait composé cette chanson, inspiré par un couple qui l'avait hébergé à Paris pour fuir le STO et les propriétaires d'un bar café-charbon tenu par des Cantaliens. Brassens y venait y acheter du bois pour se chauffer à crédit.

 

4 avril 2020

Etre là ....

Bonjour à toutes et tous,

Alors ..... ça va ? C'est long n'est ce pas ....

Hier je pensais à Nelson Mandela, enfermé en prison pendant 27 ans pour le délit de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale. Sa condamnation aux travaux forcés à perpétuité était un "confinement" qui permettait d'arreter la propagation du virus des penseurs de l'égalité des races !!!

Pour prendre un peu de recul, je vous suggère cette image ci-dessous, vous êtes là, ici et maintenant.

lever

3 avril 2020

Le peuple Irular d' Inde.

Bonjour à toutes et tous,

Malgré que le corona m’ait empêché de me rendre en Inde, j’ai toujours le contact avec Albert qui devait me recevoir pour l’aider dans son travail avec les Irulars.
Albert malgré son prénom est bien Indien, il a fait des études de droit et il a décidé de consacrer sa vie à aider le peuple Irular, chassés de la foret ou ils avaient toujours vécus, pour être entassés dans des villages.

Albert me disait il y a quelques jours, "Marc prie pour eux, déjà dans la misère, l’arrivée du virus rend leur vie encore plus difficile. Plus de nourriture, plus de travail, etc ….".


Les Irulars sont un peuple vivant dans le district nord de Tamil Nadu (Inde). Il y a environ 200 000 locuteurs de la langue irular.

Les Irulars vénèrent leur déesse-mère et des dieux et des esprits. Celle-ci peut entrer en contact avec eux par le biais de personnes entrant en transe lors de cérémonies religieuses, qui répondent alors aux questions que les Irulars posent à la déesse. La déesse-mère était vénérée dans de petites huttes en feuilles, mais avec leur sédentarisation, il arrive qu'elle soit vénérée dans des temples en pierre. La déesse-mère est la personnalisation de la nature elle-même et son âme existe dans chaque brin d'herbe.

Le Nim  un arbre sacré utilisé pour ses propriétés médicales. Il est considéré comme l'habitat de la déesse-mère des Irulars.

La déesse Kamiamal a une sœur jumelle, Maniamal. Si la première guérit, la seconde apporte les maladies. Elles sont vénérées toutes les deux en même temps. Leur couleur sacré est le jaune.

Traditionnellement chasseurs-cueilleurs, ils vivaient dans des forêts dont ils ont été chassés par un décret et vivent sédentarisés dans des villages irulars. Ils pratiquent la chasse. Ils sont considérés comme les ancêtres des Gitans (qui eux ont émigré en Europe).

Irular signifie « ceux de l'obscurité ». Les hommes et les femmes sont égaux. Les Irulars ignorent l'organisation sociale sous forme de castes. Lors des fêtes, les femmes dansent, ce qui n'est pas courant dans le reste de la société indienne.

Ils vivent dans la forêt et ont un savoir-faire oral médicinal en ce qui concerne les plantes. Ils connaissent par exemple des plantes aux vertus abortives qui leur permettent de réguler les naissances.

Irulas1871

 

2 avril 2020

Hello darkness, my old friend,

Bonjour à toutes et tous,

Le silence "relatif" qui plane actuellement me rappelle cette chanson ....

 

Hello darkness, my old friend,
Bonsoir obscurité, ma vieille amie,
I've come to talk with you again
Je suis venu te parler de nouveau
Because a vision softly creeping,
Car une vision s'insinuant doucement en moi,
Left its seeds while I was sleeping
A semé ses graines durant mon sommeil
And the vision that was planted in my brain, still remains
Et la vision qui fut plantée dans mon cerveau, demeure encore
Within the sound of silence
Dans le son du silence

In restless dreams I walked alone,
Dans mes rêves agités j'arpentais seul,
Narrow streets of cobblestone
Des rues étroites et pavées
'Neath the halo of a street lamp,
Sous le halo d'un réverbère,
I turned my collar to the cold and damp
Je tournais mon col à cause du froid et de l'humidité
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light,
Lorsque mes yeux furent blessés par l'éclat de la lumière d'un néon,
That split the night and touched the sound of silence
Qui déchira la nuit et atteignit le son du silence

And in the naked light I saw,
Et dans cette lumière pure je vis,
Ten thousand people, maybe more
Dix mille personnes, peut être plus
People talking without speaking,
Des personnes qui discutaient sans parler,
People hearing without listening
Des personnes qui entendaient sans écouter
People writing songs that voices never share,
Des personnes qui écrivaient des chansons qu'aucune voix n'a jamais partagées ,
And no one dared disturb the sound of silence
Et personne n'osa déranger le son du silence

Fools, said I, you do not know,
Idiots, dis-je, vous ignorez,
Silence, like a cancer, grows
Que le silence, tel un cancer, évolue
Hear my words that I might teach you,
Ecoutez mes paroles que je puisse vous apprendre,
Take my arms that I might reach you
Prenez mes bras que je puisse vous atteindre
But my words, like silent raindrops fell,
Mais mes paroles tombèrent telles des gouttes de pluie silencieuses,
And echoed in the wells of silence
Et résonnèrent dans les puits du silence

And the people bowed and prayed
Et ces personnes s'inclinaient et priaient
To the neon god they made
Autour du dieu de néon qu'ils avaient créé
And the sign flashed out its warning
Et le panneau étincela son avertissement
In the words that it was forming
A travers les mots qu'il formait
And the sign said : the words of the prophets
Et le signe disait : les mots des prophètes
Are written on the subway walls
Sont écrits sur les murs du métro
And tenement halls,
Et des halls d'immeubles,
And whispered in the sounds of silence
Et ils murmuraient à travers les sons du silence

 

 

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